Le Conseil scolaire de la Commission scolaire de Montréal (CSSDM) a récemment adressé un courriel aux parents, les incitant à contacter directement leurs établissements scolaires pour obtenir des informations cruciales.
Cependant, la situation dans le secteur de l’éducation au Québec reste tendue, avec le Front commun annonçant trois journées complètes de grève les 21, 22 et 23 novembre 2023, à moins d’une entente avec le Conseil du trésor. À noter qu’une première journée de grève avait déjà eu lieu le 6 novembre dernier.
Les principaux acteurs de cette mobilisation sont la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), qui, par le biais de leurs différents syndicats, représentent environ 420 000 travailleurs dans les domaines de la santé, des services sociaux, de l’éducation et du collégial.
De plus, le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) annonce une grève les 23 et 24 novembre, à moins d’une entente préalable. Cette décision entraînera des perturbations dans les activités d’une dizaine de cégeps.
Dans le même contexte, les 65 000 enseignants du primaire et du secondaire membres de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) envisagent une grève générale illimitée à partir du 23 novembre, à moins d’un avis contraire. Des membres de la FAE ont récemment manifesté devant les bureaux montréalais du Premier ministre du Québec, François Legault, demandant à ce dernier d’assumer pleinement son rôle de «Premier ministre de l’Éducation». La situation dans le secteur de l’éducation au Québec demeure donc instable, avec plusieurs syndicats annonçant des mouvements de grève dans les jours à venir.
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